Il existe plusieurs définitions pour l'hortithérapie qui se base sur le même fondement, tout en en mettant l'accent sur certains éléments.
En 2008, la Canadian Horticultural Therapie Association a défini l'hortithérapie (HT) comme suit : «La discipline qui emploie des activités horticoles, et d'autres activités connexes, afin de permettre aux personnes de participer à leur propre processus de guérison. Elle est plus correctement administrée par des professionnels tels que les hortithérapeutes mais peut être pratiquée de façon informelle par beaucoup d'autres personnes». C'est une définition qui décrit correctement l'hortithérapie mais qui n'est pas très inspirante pour moi, peut-être un peu trop cérébrale.
Voici une définition qui me convient mieux : C'est une thérapie qui se vit dans l'action et non par des interventions psychothérapeutiques. Les actions extérieures (semer, planter, arroser, etc.) ainsi que les actions intérieures (observer, ressentir, s’imprégner du jardin, etc.) sont autant de moyens d'amener l’individu vers le mieux-être et une vie satisfaisante.
Bref historique
Cela fait des siècles que l'horticulture est utilisé dans la guérison de l'Homme. En Égypte antique, les médecins recommandaient à la royauté qui souffrait de maladies mentales de se promener dans les jardins. Ils se rendaient compte que l'environnement naturel et calme des jardins relaxaient les personnes malades.
Au XVIIe et XVIIIe siècles, les médecins établissent un lien clinique entre les plantes et le bien être des patients. En 1798, le psychiatre Benjamin Rush a reconnu les effets curatifs des plantes et les a utilisés activement dans le traitement des maladies mentales. Par la suite, l'utilisation du jardinage dans les hôpitaux s'est répandu aux États-Unis et l'Europe.
Au XXe siècle, l’utilisation de l'horticulture s'est répandue aux personnes ayant des handicapes physiques et intellectuelles ainsi qu'aux vétérans de guerre, aux personnes âgées, aux enfants autistes et aux prisonniers.
De nos jours, nous retrouvons la pratique de l'hortithérapie principalement dans les pays anglo-saxon et au Japon. Mais depuis une trentaine d'année, l'HT est de plus en plus populaire dans d'autres parties du monde comme au Québec et en France.
Les bienfaits de l'hortithérapie
«Le cycle de vie des plantes offre une multitude de tâches horticoles et d’activités reliées pour stimuler l’esprit, activer le corps et encourager la prise de conscience de notre environnement extérieur vivant», d'après Mitchell L. Hewson (1994), chef du département d’hortithérapie au Homewood Health Centre en Ontario.
Les aspects de la santé qui sont touchés sont la santé physique, la santé psychologique, mentale ou émotionnelle, la santé sociale, la santé intellectuelle et les habiletés liées à l’employabilité. Voici une liste non exhaustive des habiletés développées ou stimulé par l'hortithérapie dans chacun des aspects énumérés rapportés par divers auteurs.
Santé physique
1- Contact avec la nature
- Diminution du stress;
- Diminution de la fatigue mentale;
- Accélération de la vitesse de rétablissement.
- Diminution du risque de certaines maladies;
- Diminution de l'anxiété;
- Diminution de l'état de dépression;
- Vitalité, endurance;
- Force physique;
- Coordination globale et fine, équilibre.
Santé psychologique
- Perception du temps et des saisons;
- Sens à la vie;
- Estime de soi, confiance en soi, respect de soi, fierté;
- Stabilité émotionnelle;
- Sentiment de tranquillité, de jouissance, d'autonomie
- Relaxation, réflexion
- Diminution du stress
- Cohésion social, enrichissement du réseau social, amitié;
- Développement d'habilités sociales et de communication;
- Coopération par le travail;
- Diminution du sentiment de solitude.
- Apprentissage de nouvelles de connaissances;
- Capacité d'observation, de concentration;
- Curiosité;
- Créativité, imagination.
- Employabilité
Type de programmes
Selon le lieu et les participants que vous allez suivre, vous allez choisir un type de programme : vocationnel, thérapeutique ou social. Parfois, il arrive que les 3 programmes seront présent avec l'un de vos groupes de participants. Exemple : Votre groupe est composé de jeunes en réinsertion social, le but général c'est de les motiver à retourner à l'école ou sur le marché du travail, donc l'approche générale sera celle d'un programme vocationnel. Cependant, si dans le groupe il y a aussi plusieurs jeunes qui sont dépressifs, l'application de certains éléments d'un programme thérapeutique sera nécessaire. Afin de créer une ambiance de groupe saine et conductive à la progression des participants, des éléments d'un programme social seront aussi mis en jeu.
Programme vocationnel
Il cible les personnes qui désirent retourner, dans un avenir proche ou plus lointain, sur le marché du travail, connaître un nouveau domaine de travail et/ou développer des habiletés liées au monde du travail. C’est ce qu’on appelle aussi l’employabilité. Ces programmes se basent sur un modèle de réadaptation ou de réinsertion. Des listes d’objectifs liés à l’emploi, sous forme de questionnaires, sont souvent utilisées comme outils de suivi. On retrouve les programmes vocationnels dans de nombreux lieux tels que les écoles, les plates-formes de travail supervisées, les centres correctionnels et les entreprises privées.
Programme thérapeutique
Il est orienté sur le rétablissement d’une personne suite à une maladie ou à une blessure physique ou mentale. Ils visent à soigner, restaurer ou préserver la santé du participant. Une approche de traitement standardisé basée sur le modèle médical est utilisée. On observe donc généralement ces programmes dans les hôpitaux psychiatriques, les hôpitaux de réadaptation (ex. centres de désintoxication, traitement des grands brûlés, etc.) et les établissements de soins de longue durée.
Programme social
Il vise à améliorer la santé en général et/ou la qualité de vie des participants. Il se concentre sur toute la personne plutôt que sur le traitement d’une maladie ou d’une blessure en particulier. On retrouve souvent ce type de programme dans les maisons de retraite, les centres hospitaliers pour personnes âgées, les résidences pour personnes ayant des handicaps et les jardins collectifs et communautaires.
Contrairement aux programmes vocationnel et thérapeutique, les objectifs dans le programme social ne sont pas orientés sur l’individu, mais plutôt sur le groupe. Ces objectifs peuvent être d’augmenter les interactions entre les participants, réduire leur stress, améliorer leur alimentation, développer un passe-temps, faire de l’exercice ou entretenir un sentiment d’appartenance.
Le programme social peut-être lié aux programmes vocationnels et thérapeutiques.
Programme vocationnel
Il cible les personnes qui désirent retourner, dans un avenir proche ou plus lointain, sur le marché du travail, connaître un nouveau domaine de travail et/ou développer des habiletés liées au monde du travail. C’est ce qu’on appelle aussi l’employabilité. Ces programmes se basent sur un modèle de réadaptation ou de réinsertion. Des listes d’objectifs liés à l’emploi, sous forme de questionnaires, sont souvent utilisées comme outils de suivi. On retrouve les programmes vocationnels dans de nombreux lieux tels que les écoles, les plates-formes de travail supervisées, les centres correctionnels et les entreprises privées.
Programme thérapeutique
Il est orienté sur le rétablissement d’une personne suite à une maladie ou à une blessure physique ou mentale. Ils visent à soigner, restaurer ou préserver la santé du participant. Une approche de traitement standardisé basée sur le modèle médical est utilisée. On observe donc généralement ces programmes dans les hôpitaux psychiatriques, les hôpitaux de réadaptation (ex. centres de désintoxication, traitement des grands brûlés, etc.) et les établissements de soins de longue durée.
Programme social
Il vise à améliorer la santé en général et/ou la qualité de vie des participants. Il se concentre sur toute la personne plutôt que sur le traitement d’une maladie ou d’une blessure en particulier. On retrouve souvent ce type de programme dans les maisons de retraite, les centres hospitaliers pour personnes âgées, les résidences pour personnes ayant des handicaps et les jardins collectifs et communautaires.
Contrairement aux programmes vocationnel et thérapeutique, les objectifs dans le programme social ne sont pas orientés sur l’individu, mais plutôt sur le groupe. Ces objectifs peuvent être d’augmenter les interactions entre les participants, réduire leur stress, améliorer leur alimentation, développer un passe-temps, faire de l’exercice ou entretenir un sentiment d’appartenance.
Le programme social peut-être lié aux programmes vocationnels et thérapeutiques.
Ce texte est basé sur la revue de littérature «Qu'est-ce que l'hortithérapie?», effectué par Simiane Grégoire Valentini.
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